travail vie amis moi enfants dieu rose voiture vie
RechercherDerniers commentairesje suis tout à fait d'accord!!!!!
a méditer...... http://ninette 2.centerblog.n et
Par ninette2, le 15.09.2012
j'aime ce blog.. je viens pour la première fois. et souvent je me le dis "j'ai fait de mon mieux avec ce que j
Par kalarox, le 19.08.2012
bonjour, tres joli ton blog, tres sympa, nous te souhaitons un bon samedi ensoleillé @+robert et angelhttp://r
Par robert87300, le 30.06.2012
belle histoire, pleine de poésie et d'humanité. soyons des jarres félées tout au log de notre viehttp://mars a
Par marsan, le 11.03.2012
c'est tellement vrai merci de nous le rappeler :)http://drago n44.centerblog .net
Par dragon44, le 07.12.2011
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Date de création : 26.07.2011
Dernière mise à jour :
05.09.2012
264 articles
J’aurais moins parlé mais écouté davantage. J’aurais invité des amis à venir souper même si le tapis était taché et le divan défraîchi. J’aurais grignoté du maïs soufflé au salon et ne me serais pas souciée de la saleté quand quelqu’un voulait faire un feu dans le foyer. J’aurais pris le temps d’écouter mon grand-père évoquer sa jeunesse. Je n’aurais jamais insisté pour que les fenêtres de la voiture soient fermées par un beau jour d’été tout simplement parce que mes cheveux venaient justes d’être coiffés. J’aurais fait brûler ma chandelle sculptée en forme de rose au lieu de la laisser fondre d’elle même parce qu’entreposée trop longtemps dans l’armoire.
Je me serais assise dans l’herbe avec mes enfants sans me soucier des taches de gazon. J’aurais moins ri et pleuré en regardant la télé, mais davantage ri et pleuré en regardant la vie. Je serais restée au lit lorsque malade plutôt que de prétendre que la terre cesserait de tourner si je ne travaillais pas cette journée là.
Je n’aurais jamais rien acheté pour la simple raison que c’était pratique, ou encore à l’épreuve des taches ou parce que garanti pour durer toute le vie.
Au lieu de souhaiter la fin de mes neuf mois de grossesse, j’en aurais savouré chacun des instants en réalisant que la merveille grandissant en dedans de moi était la seule chance de ma vie d’aider Dieu à faire un miracle.
Lorsque mes enfants m’embrassaient avec fougue, je n’aurais jamais dit : « plus tard. Maintenant va te laver les mains avant de souper. » Il y aurait eu plus de « je t’aime »…, plus de « je suis désolée »…, mais surtout, si on me donnait une autre chance de revivre ma vie, j’en saisirais chaque minute… la regarderais et la verrais vraiment…, la vivrais… et ne la redonnerais jamais.